2018, Thème : Agir pour son avenir

Olivia Berman, première L, Arthur Gourlan, première S, Lilas Mesmoudi, première S

Conclusion

Notre expérience nous a donc permis d’apercevoir la force d’engagement dont font preuve les végans à l’égard de la préservation de l’écosystème, qui transparaît de par le suivi d’un mode de vie atypique, difficile à respecter car dépourvu d’aliments d’origine animale.
Le pari d’allier bien-être humain et animal pose problème d’un point de vue anatomique : les carences induites par ce régime sont nombreuses, et peuvent se révéler dangereuses pour les individus “fragiles” tels que les enfants en bas âge, particulièrement touchés par un risque de maladie voire de mort si leur mère a pris la décision de suivre un régime végan lors de sa grossesse.
On peut également émettre des réserves quant à l’efficacité qu’aurait le mode de vie végan à grande échelle sur la protection de l’environnement, véritable terreau de la biodiversité. Bien que la production de masse de viande soit bien plus polluante que celle de légumes, l’agriculture est cause de la déforestation, de l’assèchement des sols qui dégradent la planète, sans compter les quantités astronomiques de gaz à effet de serre libérés dans l'atmosphère lors du transports de ces denrées alimentaires. Ainsi, une solution afin de protéger durablement l’environnement serait de développer une agriculture raisonnée locale.

Bien que la suppression de tout produit d’origine animale de son alimentation ne semble pas constituer une solution d’avenir, on peut se demander s’il est possible d’utiliser les insectes comme substituts à la viande, dont la production de masse est très polluante. En effet, ils ont l’avantage d’être peu gourmands en nourriture et en eau, et d’être élevés sur de très petites surfaces.

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