Effets sur le corps

Nous avons, durant le mois de janvier 2018, expérimenté le régime végan, afin de comprendre par nous même l'effet sur le corps de ce régime si spécial, ainsi que celui sur notre mental et le changement que ce régime implique sur nos habitudes de vie (voir deuxième partie). Cette partie est organisée sous la forme d'un calendrier.

Arthur : 

5 premiers jours (du deux au six janvier)

Le corps, d'abord, puise sur ses ressources : les quatre premiers jours se passent sans problème. Puis, le cinquième jour, commence à s'installer une fatigue rapide en fin de journée, à partir de 16h30.  Je me nourris alors de pain lorsque j'ai faim, puisqu'en plus de la fatigue, je ressens une faim permanente, comme si mon corps manquait de quelque aliment.

5 jours suivants (du sept au 11 janvier)

La fatigue persiste, même si elle semble diminuée par la prise de thé. L'absence de prise de nourriture issue d'animaux ne se ressent à ce moment là toujours pas. Cependant, le 11 janvier à la fin des cours, je me suis reposé durant une heure, chose que je n'avais jamais fait auparavant. Il faut tout de même prendre en compte que cette date correspondait avec la rentrée des classes, ce qui peut être la cause de cette fatigue. Je me rends compte que je digère bien plus rapidement ce que je mange, ce qui est dû à l'absence de viande à assimiler. 

Du 12 au 16 janvier

Puisque le repas était trop léger à la cantine du lycée, je fus obligé de compenser avec un plat de pâtes afin de ne pas avoir faim, dans l'optique de pouvoir pratiquer ensuite du sport. Commencent à apparaître à partir de cette période des difficultés à se réveiller. De plus, la faim survient une heure seulement après le repas. Le dimanche 14 fut le pire jour de pratique, car même après avoir dormi 10 heures, la fatigue  reste permanente. Je décide donc, après une pratique de 13 jours, de repasser à un régime végétarien, afin de ne pas entraver mon travail et plus généralement, mon quotidien. Je remarque que dès que je recommence à manger des produits laitiers ou issu des œufs, l'énergie revient. On peut donc en déduire que l'alimentation végan, sur mon corps, a produit un déséquilibre, provoquant une fatigue. Deux hypothèses sont possibles alors, soit mon corps devait durant un temps, s'adapter au nouveau régime, soit cette alimentation était sujette à un manque de nutriments que mon organisme n'a pas su combler.

Lilas :

5 premiers jours (du 4 au 9 janvier)

L'adaptation à ce régime végan fut plus difficile pour moi d'un point de vue mental que physique, car il m'arriva lors des premiers repas d'oublier par étourderie que je ne devais pas manger tel ou tel aliment, mais je fus toujours vite rappelée à l'ordre par mes parents.

Contrairement à Olivia et Arthur, j'ai la chance de pouvoir déjeuner chez moi quatre jours sur cinq, et ainsi d'adapter mes menus à mes envies, ce qui me permet plus de libertés gustatives.

Ce changement brutal d'alimentation me provoqua quelques problèmes de digestion qui ne persistèrent pas plus de cinq jours après le début de notre expérience.

du 9 au 21 janvier

Cette période d'accoutumance passée, me nourrir seulement de légumes, graines (et dérivés) était devenu presque naturel. Cependant, je remarquai parallèlement que j'étais plus sujette à des vagues de fatigues en fin de journée de cours, mais il est difficile de déterminer si cela était uniquement dû au nouveau régime alimentaire auquel je me soumettais ou à un manque de sommeil. De plus, mes compétences sportives semblaient diminuées, notamment en cardio.
J'ai également expérimenté mon premier déjeuné végan pendant cette période à la cantine du lycée, qui ne fut pas couronné de succès, le repas étant assez léger et la diversité des aliments rudimentaire.
Néanmoins, ces privations me permirent de me sentir plus saine et à l'aise dans mon corps, et de remarquer une nette amélioration de l'état de ma peau.

du 21 au 27 janvier

Au bout d'un peu plus de deux semaines, la fatigue s'installait de plus en plus pendant les cours. Je commençais à me lasser de constamment consommer les mêmes aliments, et qui s'accompagnait d'un sentiment persistant de faim. Le vendredi 26, Olivia et moi prenions la décision commune de stopper notre expérimentation, à la suite, dans mon cas, d'une journée particulièrement difficile, lors de laquelle je me sentais excessivement fatiguée, autant mentalement que physiquement, car incapable de me concentrer sur les cours et en proie à de légers tremblements.


      Olivia:

Les 5 premiers jours :( du 2 au 6 janvier)

Dans mon cas, les premiers jours furent difficiles, en raison de d’un solide appétit et d’une alimentation qui n’étant pas toujours très saine. En effet, la sensation de faim était très présente et il m’était difficile de palier ce problème. Le changement brutal d’alimentation me causa également quelques problèmes de digestion, qui s’allégèrent au fil du mois. Bien plus frileuse qu’avant, je pris l’habitude de bien plus me couvrir, ce qui n’eut pas de réelle influence. En effet, que ça soit chez moi, au lycée ou bien dehors, une sensation de froid (loin d’être insurmontable) persistait.

Les 5 jours suivants :( du 7 au 11 janvier)

Les jours qui suivirent ma période d’adaptation furent les plus faciles, physiquement et mentalement parlant. Malgré l’apparition de légères migraines, mon corps s’était habitué à ce nouveau mode de vie et je me vis considérablement réduire mes quantités de nourriture. Je perdis 2 kilos en deux semaines et, ne sentais quasiment plus la sensation de faim. Je compensais le manque avec des aliments riches en protéines tels que les lentilles ou les steaks végétaux. Je notais également une amélioration de la qualité de ma peau et de mes cheveux.

Le reste de l’expérience :( du 7 au 27 janvier)

A partir de deux semaines d’expérience, une grande fatigue survint, accompagnée de nausées et de migraines. Un manque de concentration en cours apparut, avec ce même épuisement qui me suivait même avec de longues nuits de sommeil. Cette journée, marquant le milieu de l’expérience, fut particulièrement difficile, tant mentalement que physiquement. Au niveau alimentaire, je commençais à me lasser de manger les mêmes aliments jour après jour, et je perdis encore un kilo.

Malgré tout, je décidais de persister pour le bien de l’expérience et car je m’en sentais capable.

Enfin, après un vendredi épuisant, Lilas et moi penons la décision de porter l’expérience à son terme, car elle n’apportait plus rien de productif et que nos états physiques et psychologiques stagnaient.

Après l’expérience :

Quelques jours après la reprise d’aliments d’origine animale (et non pas à base d’animaux, car je suis végétarienne depuis août 2017), je repris des forces et de l’énergie, ainsi que mes kilos. Ma peau et mes cheveux retrouvèrent également leur état originel.